Bienvenue chez Devana.ai, l’assistant intelligent personnalisable conçu pour augmenter vos connaissances et optimiser vos idées. Fondée par des experts en intelligence artificielle et méthodologie scientifique, nous nous sommes engagés à révolutionner la manière dont les informations sont analysées et vérifiées.
Explorez notre site pour en savoir plus sur notre histoire, nos produits et comment Devana peut améliorer votre efficacité et votre innovation.
Barbara a 3 master, 1 doctorat. Elle est spécialiste en méthodologie scientifique. En 2011, elle dessinait déjà son concept révolutionnaire: un assistant intelligent force d’innovation, capable de lire une dense documentation et connecté en temps réel à l’actualité et au web.
En 2017, elle crée la société Scriptor Artis.
En 2019, elle prend le virage de la Deeptech.
Il est temps de créer l’assistant intelligent.
Marvin croise le chemin de Barbara. C’est un développeur senior. Il travaille chez Webedia, dans la Big Data. Le hasard fait bien les choses : tous les 2 se sont spécialisés en IA : Marvin en Tech, Barbara en Design. Marvin adore le projet. Ils s’associent pour booster l’innovation.
En 2021, Devana voit le jour.
Devana regroupe des talents pluridisciplinaires. Chaque membre est imprégné d’une culture double recherche & innovation. C’est la clé pour concevoir des instruments adaptés à l’humain, améliorant son quotidien, ses activités et son bien-être.
Un esprit, une entreprise. Scriptor Artis, « Donner du sens à l’information ».
Scriptor Artis est d’abord un concept. Cette expression latine signifie celui ou celle qui apprend à l’autre à transmettre la bonne information. Devana est le fruit de ce concept. Chacun de nos membres aspire tous les jours à transmettre ses méthodes et savoir-faire à ses prochains.
L’innovation, une inspiration collective.
Devana est née d’une première idée, s’explicitant par la problématique suivante : Peut-on créer une IA copilote du chercheur? Par chercheur, nous entendions celle ou celui qui cherche l’information juste et fiable, dans le but de produire un savoir qualifié. De cette question générale, plus d’un an de recherches croisées a été nécessaire. La mission était double et se résumait en 2 questions :
1. Est-ce que l’activité de production du savoir est systémique?
2. Est-ce que les modèles de langages de type GPT sont compatibles et surtout prometteurs ?
Pour démarrer les travaux sur l’IA LLM (Large Modèle de Langage), l’équipe missionnée obtient l’accord d’OPEN AI de travailler sur GPT2. Un dossier nous est demandé afin de prouver nos bonnes intentions de développement.
Dès les premiers mois de tests, les travaux sur GPT2 révèlent une contrainte : Si l’IA maîtrise le langage, elle est capable d’halluciner. Comprenons par là, qu’elle peut tout simplement raconter n’importe quoi. Pendant que l’équipe de recherche en sciences de la communication poursuit ses études sur l’humain, l’équipe IA débute donc sa première mission R&D: concevoir un système capable de connecter l’IA, un modèle LLM, en temps réel au web et à la documentation. Il est en effet impératif qu’elle soit contextualisée en temps réel.
En 2020, nous faisons le pari que l’IA pourra nous accompagner dans nos activités liées aux savoirs. Mais pour fonctionner, l’IA a besoin d’un modèle. Il faut que nos travaux portant sur la production du savoir révèlent une activité systémique.
Il s’agit dès lors de réfléchir l’intelligence de manière plurielle, d’un point de vue ontologique, psychologique, sociologique et informatique.
Est-ce que notre manière de produire une information, un savoir est modélisable?
Le cas du travail du chercheur est vertueux. Les articles portant sur ses activités sont nombreux, bien documentés. Ils traitent autant des normes appliquées à l’écriture que les problématiques sociales rencontrées. Il en resort que le défi de produire une information écrite, fiable et vérifiée fait appel à un ensemble de paramètres, contraintes, contextes, définissant une situation commune. Le résultat est positif.
Nous cherchons un copilote intelligent. L’enjeu n’est donc pas seulement de savoir si notre traitement de l’information est modélisable, il est de savoir si l’IA peut nous accompagner dans ce processus. En effet, notre objectif est de pouvoir augmenter nos capacités et non nous remplacer.
En 2022, nous menons une étude approfondie sur le concept d’accompagnement.
Retenons qu’accompagner est un processus facilitant l’accompagné dans un objectif d’apprentissage.
Devana doit intégrer 5 idées dans son fonctionnement :
- L’idée de secondarité : L’accompagnant vient après l’accompagné. Elle n’a pas d’autorité.
- L’idée de cheminement : L’accompagnant avance avec l’accompagné pour aller vers.
- L’idée de complémentarité. On fait quelque chose ensemble.
- L’idée de circonstance : L’accompagnant aide dans une circonstance délimitée.
- L’idée d’induction : L’accompagnant va manier la reformulation (généralisation) pour favoriser la réflexivité sur soi-même.
Comment s’assurer du bon développement de Devana ? Cette question fait écho à une seconde qui nous est souvent posée : Est-ce qu’innover en IA est dangereux ?
Pour répondre à ces questions, il est essentiel d’utiliser les bons termes. Devana n’est pas un outil mais un instrument. Ce choix de dénomination implique chez nous d’appliquer dans nos travaux de R&D le concept d’instrument.
Pour faire simple, un instrument est l’outil (artefact) qu’utilise l’humain dans le but de réaliser une activité (schème). Dans notre cas, nous cherchons à faire de l’IA, l’outil qui permettra à l’humain d’améliorer ses performances en traitement et production de l’information fiable. L’instrument qui en résulte prend le nom de Devana.
Devana est donc l’instrument médiateur entre le modèle d’Ia et le Sujet. Dans la poursuite de nos recherches, nous préférons parler d’inducteur. Nous considérons par ailleurs le Sujet comme l’individu possédant des capacités d’exécution acquises dans son environnement social. Ce sont les schèmes. Dans une démarche anthropocentrée, nous considérons ainsi l’individu comme un ensemble de schèmes, qui vont évoluer au fil du temps, des expériences et des activités.
Retenons que l’instrument, c’est l’entité mixte qui fait médiation, reliant sujet et objet, ou schèmes et artefact dans un environnement. 3 dimensions sont à prendre en compte dans cette médiation : épistémique ; pragmatique ; heuristique. Bref, l’instrument est donc autant de nature technologique que psychologique.
L’aspect le plus important réside dans les échanges entre le sujet et son artefact. Plus il y a d’échanges, plus les activités de l’humain risquent d’évoluer (instrumentation), faisant évoluer l’artefact (instrumentalisation) et vise versa. Ce constat doit être intégré dans notre démarche d’innovation. Nous parlons de démarche de conception développementale. C’est la garantie de la maîtrise de l’instrument, par là de l’innovation en perpétuelle évolution.
La maîtrise de l’innovation nécessite d’adopter une démarche scientifique appropriée. Scriptor Artis a choisi la démarche de conception développementale, car la conception d’une innovation se continue dans son usage.
Plus concrètement, il faut comprendre qu’une fois l’instrument entre nos mains, nos manières de faire changent, et par conséquent, nous pouvons utiliser différemment l’outil, aboutissant à une catachrèse, c’est-à-dire à l’utilisation de l’outil en dehors de l’usage pour lequel il a été conçu.
Pour résumer, même si l’instrument est cadré, il demeure possible que l’utilisateur ouvre une porte dérobée et en fasse un autre usage et détourne les fonctions prévues par les concepteurs.
Pourquoi pas comprendre ce phénomène comme une contribution active et participative des utilisateurs à leur instrument et usage ? Il s’agit pour nous d’innover en suivant le processus continu de genèse instrumentale.
Ainsi, pour maitriser et améliorer Devana, notre instrument innovant, nos équipes travaillent tous les jours à comprendre son évolution à travers ses liens avec les utilisateurs et à identifier les nouveaux schèmes et leurs influences dans une dynamique de conception participative. Cette démarche (et philosophie) interne nous la nommons plus usuellement la démarche de co-conception continue, où l’innovation devient un va-et-vient constant et vertueux entre l’instrument, ses utilisateurs et créateurs.